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Date de la dernière mise à jour du site - Jeudi 17 Aoùt 2017

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Sur les toits, le chaumier ne chôme pas


Ils ne sont plus guère nombreux à exercer cette profession dans la région mais quand ils interviennent on les remarque forcément, juchés au faîte des maisons avec leurs bottes de roseaux, leur jeu d’aiguilles, leur battoir, leur chevalet, leur crémaillère, leur couteau… Eux, ce sont les chaumiers, ces artisans d’art évoluant sur des toitures que l’on trouve essentiellement sur la Côte d’Opale et dans les Flandres maritimes. Valéry Broutin est l’un de ces spécialistes recherchés. Depuis vingt-cinq ans il prend de la hauteur pour développer son activité. Certes, aujourd’hui le chaume est peu utilisé en construction neuve. Les tiges de roseau, de paille de blé ou de seigle nécessitent cependant entretien et rénovation. Une mission dont il se charge avec un savoir-faire acquis sur le tas au fil des ans.

Valéry Broutin est devenu chaumier un peu par hasard. Après son service militaire, grâce à un ami, il a fait ses premières armes de chaumier en Normandie avant de revenir dans le Boulonnais, sur Hesdin-l’Abbé, sa commune natale et d’intégrer une entreprise locale spécialisée dans ce type de toitures. Ce qui lui a permis d’aller travailler un peu partout en France et même, pour l’anecdote, sur les chaumières du village du film Astérix.

Roseau de Camargue
Et puis, il y a un peu plus de trois ans, après un licenciement, il a décidé de poursuivre sa carrière en se mettant à son compte. Fort de sa longue expérience, « Il faut dix ans pour former un bon chaumier », il est aujourd’hui l’un des rares à perpétuer la tradition du toit de chaume dans la région (principalement sur la Côte d’Opale et son arrière-pays), et beaucoup plus loin puisque certains chantiers l’amènent à se déplacer en Normandie où se concentre la majeure partie des chaumières, autour de Paris, en Belgique, dans le sud de la France quelquefois…
« Même si les constructions neuves sont assez rares, le travail ne manque pas car une toiture en chaume demande un entretien tous les dix à quinze ans afin de préserver ses qualités d’isolant thermique et phonique » explique Valéry Broutin qui en vante aussi la résistance aux tempêtes et bien sûr l’esthétique. À la paille de blé ou de seigle autrefois utilisée dans nos campagnes, le chaumier d’Hesdin-l’Abbé préfère nettement le roseau de Camargue pour effectuer ses travaux. Il le pose en bottes épaisses de 30 cm, longues de 1,20 m à 1,80 m, avec des outils spécifiques, fabriqués sur mesure : le chevalet (ou chaise) qui permet de se tenir à genoux sur le toit, le battoir (autrefois en bois aujourd’hui en résine) qui sert à repousser les tiges de roseau vers le faîtage, la crémaillère, les aiguilles, le couteau, le fer rond… « C’est un métier très physique pour lequel il ne faut pas être pris de vertige » assure Valéry Broutin. « Il n’y a pas beaucoup de préparation en atelier, tout se fait sur le chantier. Il faut monter les bottes de roseaux à l’épaule, le matériel, et ensuite travailler sur le toit ».

Un savoir-faire au sommet
Fier de son métier, Valéry Broutin ne manque jamais une occasion d’expliquer les dessous de sa profession, sa passion pour le matériau noble qu’il travaille quotidiennement (lui-même réside sous un toit de chaume). Ainsi pouvait-on le rencontrer lors de la fête du parc naturel des Caps et Marais d’Opale début septembre à Samer dans le village du patrimoine où il a été très sollicité. Prochainement, c’est au Salon des métiers d’art de Lens qu’on le retrouvera, les 12, 13 et 14 octobre, auprès de nombreux autres professionnels.

Valéry Broutin, « Les chaumiers de la Côte d’Opale », Route Nationale à Hesdin-l’Abbé Tél. 03 21 87 60 08
Bernard Queste photo : Photos Les chaumiers de la Côte d’Opale
L'Écho du Pas-de-Calais n°128
Octobre 2012

Adresse rapide : www.echo62.com/article4517


Une chaumière


La chaumière est une maison d'habitation agricole tirant son nom de sa toiture recouverte de chaume ( paille de blé de seigle ou de roseaux) de nos jours, outre la signification traditionnelle, on emploie le mot chaumière pour designer une habitation familiale ou
Simplement une vieille bâtisse rurale.

Description :

  • Chaume : Vient du latin Calamus (roseaux) tige creuse des graminées, paille longue dont on à enlever le grain utilisé jadis pour recouvrir les habitations dans certaines régions des toits de chaume.


  • Chaumer : Récolter le chaume après la moisson.


Ets Les chaumiers de la côte d'opale
Mr BROUTIN Valéry 1059 rte Nationale 62360 HESDIN L'ABBE
Tél : 03.21.87.60.08 06.87.56.51.61 - Email : broutin-valery@toitdechaume.fr
SARL au capital de 2000€ SIREN : 752 424 044 SIRET : 752 424 044 00010
TVA INTRA COM : FR 82 752424044 APE : 4391 B

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